Bords

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Bords
Bords
Une rue du centre-bourg de Bords.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Bruno Boulestin
2023-2026
Code postal 17430
Code commune 17053
Démographie
Gentilé Borniquais
Population
municipale
1 319 hab. (2021 en diminution de 2,08 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 52″ nord, 0° 47′ 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 57 m
Superficie 15,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bords

Bords [bɔʁ] Écouter est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Borniquais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Située dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de la Saintonge, la commune de Bords appartient au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique ». Elle est au cœur de l'arc atlantique, partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

La commune de Bords est sise sur la rive droite et dans une courbe de la rivière Charente, qui la délimite au sud et à l'ouest. Le point culminant de la commune (57 mètres d'altitude) est situé au nord-est du territoire communal dans le Bois de la Tour sur une parcelle nommée le Bois de l'âne.

Le paysage de Bords est principalement constitué de parcelles de cultures céréalières parsemés de hameaux épars, de quelques vignes et de prairies humides dans le sud et l'ouest. On trouve quelques étendus boisés principalement dans le nord-est de la commune et des marais en bordure de la Charente.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

De nombreux hameaux, lieux-dits et écarts parsèment le territoire de la commune de Bords. On retrouve principalement :

A l'Ouest[modifier | modifier le code]

  • Chamfleury (ou Champfleury)
  • Chez Billou
  • Le Breuil
  • Port-La Pierre

A l'Est[modifier | modifier le code]

  • Charron
  • La Briouzière
  • La Népontière
  • Le Liajou
  • Le Port Brunet
  • L'Hôpiteau (ou L'Hôpitau)
  • Terrefort

Au Nord[modifier | modifier le code]

  • La Blanchardière
  • La Ramée
  • La Robertière
  • L'Aubertière
  • L'Odérée

Au Sud[modifier | modifier le code]

  • La Beaupinière
  • La Chancrière
  • La Soubretière

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Routes départementales[modifier | modifier le code]

Bords est traversée d'Est en Ouest par la départementale D124 qui relie Saint-Savinien à Tonnay-Charente. Bords est le point de départ de la départementale D118 en direction de Pont-L'Abbé-D'Arnoult ainsi que de la départementale D215 qui passant par Saint-Coutant se termine dans le village d'Azay sur la commune de Saint-Crépin.

Autoroute[modifier | modifier le code]

Par la route, le centre Bourg de Bords n'est qu'à dix kilomètres de la sortie n°33 de l'autoroute A837 qui permet de rejoindre Bordeaux (à 145 km) vers le Sud, et La Rochelle (à 39 km) vers le Nord et traverse une partie de son territoire.

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare SNCF de Bords est située sur l'ancienne ligne reliant Nantes à Saintes. Bords est desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine circulant entre Saintes et La Rochelle-Porte-Dauphine. Deux allers-retours sont prolongés de Saintes à Angoulême. 8 allers-retours desservent la gare en semaine et 3 aller-retours les samedis et dimanches. Des correspondances TGV à La Rochelle ou Saintes permettent de rejoindre Paris en trois heures trente environ.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Par les airs, l'aéroport international de Bordeaux-Mérignac est à 150 km et l'aéroport de La Rochelle à 53 km (liaisons avec Londres, Dublin, Genève, Bruxelles, Porto, etc...).

Réseau cyclable[modifier | modifier le code]

La Vélodyssée, véloroute qui traverse la Bretagne et longe l’Atlantique jusqu’à la Côte basque est située à Cabariot à six kilomètres par la D124 à partir du centre bourg de Bords. Un autre itinéraire de huit kilomètres permet de rejoindre la véloroute située sur la commune de La Vallée en passant par le pont de l'Houmée puis par des sentiers au milieu des marais.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

L'histoire de Bords est intimement lié à son rapport avec la Charente qui longe son territoire. Comme l'atteste la toponymie de plusieurs lieux-dits (Port La-Pierre, Port-Brunet) le transport fluvial a permis pendant de nombreux siècles de faciliter les échanges de marchandises et le commerce. Jusqu'au début du XXe siècle des bacs étaient en activité à Bords permettant le passage d'hommes et d'animaux sur la Charente et la Boutonne. La fréquentation de ces bacs ayant fortement diminué avec la construction du pont de l'Houmée sur la Charente entre Bords et la commune de La Vallée et le pont du carillon sur la Boutonne permettant de rejoindre Cabariot, ils ont depuis complètement disparu[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Parcourue par de nombreux canaux, la commune de Bords contient 11,3 km de cours d'eau répertoriés :

  • La Charente sur une longueur de 4,4 km
  • Le Fossé De Morad sur une longueur de 5,9 km (anciennement appelé Chenal de Morad, en breton, Morad signifie Marée[4] et Marais en celte[5])
  • L'Agnet sur une longueur de 0,7 km
  • Le Fossé Neuf sur une longueur de 0,3 km

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Les Chaumes de Sèchebec : site Natura 2000[modifier | modifier le code]

La commune de Bords partage avec Saint-Savinien le site Natura 2000 des Chaumes de Sèchebec qui s'étend sur 40 ha au Nord-Est de son territoire.

La particularité et l’intérêt biologique de Sèchebec réside dans la présence de pelouses calcaires qui avant l'abandon du pâturage ovin dans les années 50 recouvraient la quasi-totalité du site. Un travail de restauration a été initié depuis 2006 grâce aux contrats Natura 2000 engagés par le Conservatoire d'espaces naturels Nouvelle Aquitaine pour lutter contre le développement d’arbres et arbustes qui gagnaient peu à peu sur la pelouse.

Les Chaumes de Sèchebec accueillent de nombreuses d’espèces végétales et animales d’intérêt majeur, dont 20 plantes, telle que la Petite centaurée maritime (Centaurium maritimum), non revue sur le site depuis 1954 ou la spirée d’Espagne, très rare et protégée en Nouvelle-Aquitaine.

A cela, on peut ajouter la présence de plusieurs espèces d'insectes d’intérêt européen, tel que l’azuré du serpolet (petit papillon au dessus bleu intense taché de noir aux antérieures) ou la rosalie des Alpes (coléoptère longicorne gris-bleu avec des taches noires sur les élytres).

Parmi les espèces d'oiseaux menacées qui fréquentent les Chaumes on retrouve l’Engoulevent d’Europe, le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc, ou le Milan noir.

Le site est également fréquenté par de nombreuses espèces de chauves-souris, dont 5 espèces d'intérêt communautaire (le Grand Murin et le Petit Murin, la Barbastelle, le Grand Rhinolophe ou encore le Minioptère de Schreibers)[6].

Prairies humides[modifier | modifier le code]

Située dans une courbe de la vallée de la Charente, la majeure partie du Sud et du Sud-Ouest du territoire de la commune de Bords est composée de prairies humides parcourues par de nombreux canaux. L'élevage bovin y est pratiqué depuis longtemps comme le souligne certains toponymes. La prise aux bœufs en est un exemple (une prise étant un ensemble de prés) Ce milieu riche en biodiversité est l'habitat de nombreuses espèces protégées et/ou patrimoniales (batraciens, campagnol amphibie, orthoptères). De plus, de nombreux oiseaux limicoles sont visibles dans cette zone telle que l'Aigrette garzette. On peut également y observer le Chevreuil Européen, le Lièvre d'Europe ou la Cigogne Blanche.

Le Bois de la Tour[modifier | modifier le code]

Avec un peu plus de cent hectares, le Bois de la Tour dont le nom rappelle sa proximité immédiate avec l'ancien château de la Népontière est la principale étendue boisée de la commune. C'est dans le Bois de la Tour que le point culminant de la commune se situe (57 mètres d'altitude). Parmi la faune sauvage qui le peuple, on retrouve notamment le Grand Murin ou le Chevreuil Européen.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bords est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), prairies (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bords est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente, et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2013[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bords.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 690 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 195 sont en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Différentes hypothèses expliquent l'origine du nom :

  • du mot pré-latin, Borna (« trou, source »), certainement d'origine gauloise ;
  • du celte Bord qui signifie maison, habitation et qui a donné en français borderie (petite exploitation agricole) ;
  • de l'indo-européen Bhereg qui signifie colline, tumulus et qu'on retrouve en ancien breton Buurdais ou Buurgais (« citoyens ») ;
  • de l'ancien français Bourde, signifiant frontière que l’on retrouve dans l’anglais Border (avec le traité de Paris (1259), la Charente sert de frontière entre les terres des Capétiens et des Plantagenêts)[20] ;
  • du gaulois Bour qui signifie eau ou du celte Bor qui signifie eau bourbeuse (la Boutonne rejoint la Charente pour y former une zone marécageuse).

On retrouve la toponymie de Bords mentionnée sous diverses formes : Bords, Bord, Bors, Borre, Bore, Saint-Vivien de Bors, Saint Vivien des Bords, Sainct Vivian de Bors.

En 1817, dans le Dictionnaire des postes aux lettres du Royaume de France la commune est mentionnée sous le nom de Saint-Vivien-de-Bors.[21]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Voie de communication gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Selon René Primevère Lesson, le territoire de Bords était le point de communication entre la route gauloise, puis gallo-romaine, qui faisait communiquer Saint-Coutant-le-Grand avec Pont-l’Abbé-d’Arnoult. Cette route qui passait à l’ouest du village de la Chancrière était taillée dans le calcaire formant la croûte du sol du lieu nommé alors les Estrées.

A l'est du territoire de la commune, le village de L'Hôpiteau a toujours été un lieu de passage sur la Charente. A l'Antiquité, une chaussée gallo-romaine venait du Nord en direction probablement des ports du Promontorium Santonum, des rives de la Seudre et de Tamnum (Talmont) sur l'estuaire de la Gironde[22].

Vicus et villa gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Au sud du moulin de la Népontière, des substructions antiques correspondantes probablement aux vestiges d'un vicus ont été signalées dans la première moitié du XIXe siècle par Nicolas Moreau, inspecteur des monuments historiques de la Charente-Maritime[23]. La découverte de ce dernier est complétée par René Primevère Lesson qui relate la mise au jour en 1839 sur le même site de deux bassins, vestiges de thermes appartenant à une villa romaine .

D'autres indices de sites gallo-romains (tuiles à rebords, céramiques) ont été découverts dans le village de Charron ainsi qu'à Port-La-Pierre en 1988[24].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des sépultures de l'époque mérovingienne (VIe siècle / VIIIe siècle) ont été découvertes à proximité de l'église Saint-Vivien. C'est probablement à cette période que la paroisse de Bords fut créée[25].

À partir de la deuxième moitié du IXe siècle le territoire de Bords est le théâtre de raids Vikings qui remontent la Charente et la Boutonne.

Ils pillent Saintes en 863 et incendient l'abbaye bénédictine de Saint-Jean-d'Angély en 865.

Les Vikings débarquent à Port-La Pierre en 876 avant d'être défaits lors d'une dernière bataille permettant la victoire définitive des Saintongeais et la fin des raids[26],[27],[28],[29].

L'Hôpiteau[modifier | modifier le code]

Une léproserie (ou maladrerie) aurait été fondée sur l'emplacement actuel du village de L'Hôpiteau en 1141 par Aliénor d'Aquitaine alors reine des Francs. De cet établissement plus rien ne subsiste de nos jours. Cet hospice tenu initialement par les Templiers recevait les pèlerins des pays de l'Ouest en route pour Saint-Jacques de Compostelle qui passaient la Charente à cet endroit. Hébergés dans l'établissement, les pèlerins pouvaient y recevoir une aide financière via l'acceptation de lettres de change, les Templiers faisant déjà office de banque[22].

La Népontière[modifier | modifier le code]

Non loin du village de la Briouzière, s'élevait au Moyen Âge le château de la Népontière (ou Lasne-Ponthière), probablement construit au XIVe siècle et dont les derniers vestiges furent détruits au XIXe siècle mais où s'élevait encore en 1839 une tour, placée sur le sommet d’une colline, dont les fossés, glacis et retranchements étaient l’indice d’une ancienne position militaire fort importante[30].

Népontière (ou Nipontière), semble découler de nisi, obligatio, pontinum, que l'on pourrait interpréter par l'exemption de payer le péage. La noblesse bénéficiait de privilèges fiscaux.

Le château de la Népontière appartenait au XIVe siècle aux Parthenay l'Archevêque.

Au XVe siècle, Guinot de Chastenet, écuyer au service de Geoffroy de Mareuil et fidèle serviteur de la couronne de France était seigneur des lieux. Le château et la seigneurie dépendante de la châtellenie de Taillebourg passèrent ensuite par alliance aux La Personne, issus des vicomtes d'Acy, aux la Rochebeaucourt, (dont Jean de la Rochebeaucourt, chambellan du roi, et sénéchal de Saintonge) et aux Gombaud. Au XVIIIe siècle le seigneur de la Néponthière est le général Charles-Grégoire de Beauchamps[31].

Logis de Champfleury[modifier | modifier le code]

Ancien domaine saintongeois, le logis de Champfleury (ou de Champfleuri) est attesté dès le XVe siècle.

La famille huguenote Gombault (ou de Gombaud ou de Gombauld) dont descend le poète Jean Ogier de Gombauld possédait depuis le XVe siècle la terre de Champfleury.

  • Charles de Gombaud, fils de Gabriel de Gombaud, seigneur de Champfleury et de Suzanne de La Rochefoucauld baptisé en mars 1642 au Logis Noble de Champfleury.[32],[33],[34]
  • Marie de Gombaud, dame de Champfleury et la Trépontière (Népontière), fille de Gabriel de Gombaud et de Dame Marie Beauchamp née le 25 décembre 1656, baptisée le 30 du même mois au Logis Noble de Champfleury[35].

La famille de Culant, famille noble originaire de la Brie et dont l'amiral Louis de Culant est issu est également associée à la seigneurie de Champfleury.

  • René III Alexandre de Culant, mort en 1744, fils de Réné II de Culant et de Marie de Gombaud, Marquis de Culant, Baron de Ciré, de Saint-Même et de Champfleury marié à Jeanne d'Aiguières dont :
    • Marie Gabrielle de Culant (1716-1773), baptisée en l'église Saint-Vivien de Bords le 28 septembre 1716[36].
    • René IV Alexandre de Culant (1717-1788), seigneur de Ciré et de Champfleury, baptisé en l'église Saint-Vivien de Bords le 9 août 1717[36],[37].

Epoque Moderne[modifier | modifier le code]

En 1686, Charles de Courbon achète la seigneurie de Bords et d'Archingeay ainsi que la baronnie de Champdolent pour 50 000 livres[38].

Administration[modifier | modifier le code]

Située en Charente-Maritime, la commune de Bords fait partie de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély et dans l'intercommunalité Vals de Saintonge Communauté.

La mairie.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793   Louis Daunas    
1813 1830 Charles Sarrazin    
    Jean Mouclier    
1851 1863 Louis Gorron    
1882   Henri Olivier    
1887   M Noureau Bonapartiste  
1891   Jean Marie Berton    
1907   M Jaud    
1913 1915 Abel Longuet    
1917 1919 Abel Longuet    
1925   Simon Dilet    
1937 1944 Félix Augé    
1948   Robert Marcouillé    
1973   Paul Grandon    
1996 2001 Marc Tranquard    
2001 2023 Serge Marcouillé DVG Retraité
2023 En cours Bruno Boulestin[39]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 1 319 habitants[Note 4], en diminution de 2,08 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8477958071 0311 0831 0251 0521 1291 112
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1021 0921 1461 0941 1221 0671 0539951 018
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9761 0071 0909911 0179869349741 007
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0471 0079761 1111 1091 1221 1931 2311 263
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3241 3221 319------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 651 hommes pour 684 femmes, soit un taux de 51,24 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
9,9 
18,8 
60-74 ans
19,1 
23,3 
45-59 ans
22,0 
15,3 
30-44 ans
17,1 
15,2 
15-29 ans
13,1 
18,1 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Vivien de Bords (XIIe-XVe) de style roman saintongeais à belle abside à contreforts-colonnes. À l'intérieur, curieux chapiteaux à masques humains. Elle est classée aux Monuments Historiques par arrêté du 5 décembre 1984.

Patrimoine historique[modifier | modifier le code]

  • Une maladrerie fondée par Aliénor d'Aquitaine et dont rien ne subsiste fut fondée à l'emplacement du village de L'Hôpiteau en 1141. L'établissement tenu par les Templiers servait de lieu de passage sur la Charente pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.
  • Le château de la Népontière construit au XIVe siècle et dont les derniers vestiges subsistèrent jusqu'au XIXe siècle.
  • Le logis de L'Hôpiteau, situé au village de l'Hôpiteau, datant du XIXe est inscrit dans sa totalité (bâtiment et parc) aux Monuments Historiques par arrêté du 8 février 2005.
  • Le logis de Champfleury, situé dans le hameau du même nom était le siège d'une seigneurie attestée depuis le XVe siècle.

Patrimoine agricole[modifier | modifier le code]

  • Le moulin d'Augé, moulin à vent au lieu-dit Groiquetier datant de 1837 s'est arrêté en 1914. Il est inscrit aux Monuments Historiques par arrêté du 17 janvier 1939.
  • Un moulin à vent au lieu-dit La Népontière datant du début du XIXe.

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

  • Usine de moyeux de charrette de la société Longuet et Basquet fondée en 1903[46]. L'usine fut un moment à l'étude pour figurer au patrimoine industriel mais le bâtiment a depuis été entièrement remanié.
  • Laiterie industrielle rebâtie en 1926 (date portée sur le fronton du bâtiment principal) pour la coopérative de Bords installée à cet endroit depuis 1893. En 1949, elle fait partie des 18 plus importantes laiteries du département avec plus de 3 millions de litres de lait traités par an. Une très importante porcherie y était annexée. L'activité a cessé dans les années 1960. En attente de figurer au patrimoine industriel, le bâtiment principal a subi d'importants dégâts lors d'un incendie en 2015.
  • La gare de Bords, mise en service en 1867.

Économie et activités[modifier | modifier le code]

Commerces et services[modifier | modifier le code]

Centre Bourg[modifier | modifier le code]

Une boulangerie, une pharmacie, un bar-tabac, une épicerie, une boucherie-charcuterie, un magasin d'informatique, un cabinet médical, un bureau de poste, un salon de coiffure

La Ramée[modifier | modifier le code]

Un horticulteur et maraîcher.

Entreprises[modifier | modifier le code]

  • Le fabricant de poteries artisanales Grandon.
  • La manufacture d'accordinas Joseph Carrel à l'Odérée[47].

Equipements sportifs et activités de loisirs[modifier | modifier le code]

Centre Bourg[modifier | modifier le code]

  • Des terrains de tennis[48]
  • Un stade de football. Le club FC Bords y est résident[49].
  • Un club de tennis de table[50]
  • Un terrain de pétanque (sur la route du port)[51]
  • Une ludothèque[52]
  • Une médiathèque[53]

Charron[modifier | modifier le code]

  • Un centre équestre[54]

Port de Bords[modifier | modifier le code]

  • Un petit port avec des carrelets et des tables de pique-nique

Agriculture et élevage[modifier | modifier le code]

  • Céréales, maïs et tournesol
  • Vignes : Bords est une commune française ayant l'autorisation de produire les vins d'appellations suivantes[55] :
  • Élevage bovin

Énergie[modifier | modifier le code]

La première unité de méthanisation agricole du département de la Charente-Maritime a été construite en 2017 à Bords dans une exploitation située dans le hameau de La Robertière[56].

Évènements[modifier | modifier le code]

  • Le rallye de Bords, qui se tient tous les ans depuis 1997[57] à Bords et aux alentours, pendant deux jours du mois de mai.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles de Courbon, comte de Blénac (1622-1696), gouverneur général des Isles d'Amérique était seigneur de Bords.
  • Charles-Grégoire de Beauchamps (1731-1817), général et homme politique français, possédait la terre de Champfleury et de la Neponthiere.

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Les-Bacs-historique-web ».
  4. « morad », sur fr.wiktionary.org (consulté le ).
  5. « Il vocabolario celtico francese », sur melegnano.net (consulté le ).
  6. « Sèchebec en action | Site natura 2000 "Chaumes de Sèchebec" », sur chaumessechebec.n2000.fr (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bords », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bords », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. « Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois », sur histoirepassion.eu (consulté le ).
  21. Dictionnaire des postes aux lettres du Royaume de France contenant les noms de toutes les Villes: communes et principaux endroits, l'indication des departements ou ils sont situes et leru distance en kilometrres du plus prochain Bureau de Poste par lequel il faut adresser les lettres : dans lequel on trouvera ..., Valade, Imprimeur du Roi et De Madame, (lire en ligne)
  22. a et b Monique Perrogon, Promenade... au pays du temps jadis: Entre Charente et Arnoult, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-27698-6, lire en ligne)
  23. « Nicolas Moreau (1781-18..) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  24. Louis Maurin, Carte archéologique de la Gaule: 17/1. Charente-Maritime, Les Editions de la MSH, (ISBN 978-2-87754-061-2, lire en ligne)
  25. Séverine Mages, « Bords (Charente-Maritime). Place Marc Tranquard », Archéologie médiévale, no 45,‎ , p. 268–269 (ISSN 0153-9337, lire en ligne, consulté le )
  26. André de Mandach, Chronique dite Saintongeaise: Texte franco-occitan inédit "Lee", à la découverte d'une chronique gasconne du XIIIe siècle et de sa poitevinisation, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-167633-3, lire en ligne)
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  29. Publié par Michaël Labeyrie | Déc 20 et 2018 | Découvertes | 1 |, « Histoire de la Charente-Maritime - Découvertes », sur Visite Beneze, (consulté le ).
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  34. University of Michigan, Recueil : journal of the Royal Netherlands Chemical Society, Hague, Netherlands : The Society, (lire en ligne)
  35. « Registres paroissiaux de Saint Savinien ».
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  37. François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse ... de France, (lire en ligne)
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  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  56. « Une unité de méthanisation agricole à Bords », sur Aunis Biogaz, (consulté le ).
  57. « SAO | Sport Automobile Océan - Les 12 premiers Printemps », sur sportautoocean.com (consulté le ).